Le Retour de la Fantasy | Les Histoires Artistichaotiques

…DIX CONTRAINTES

I – Une soupape de moteur

II – Un orc qui joue aux Échecs

III – Un fusil qui nettoie

IV – Une greffe de pattes sur un serpent

V – Un Barbare Gay

VI – Une comparaison physique entre un elf et une bouteille d’huile

VII – Une maison style Western

VIII – Un voyage dans le temps à bord d’une calèche

IX – Une fille grenouille dont les mains et les pieds sont palmés et elle a une langue de grenouille

X – Le barbare et l’orc sauvent le monde grâce à une sandale

ET UNE HISTOIRE…

Dans une salle obscure, un homme attendait. Il était richement vêtu de soie et de broderie et était assis sur une énorme chaise en bois pourvue de coussins dorés. La porte de la salle s’ouvrit alors sur une petite créature verdâtre et moustachue.

– Ils sont là, monsieur.

– Faites-les entrer.

– Vous êtes sûrs de vous ? Leur réputation de brutes sanguinaires n’est plus à faire…

– Ne discute pas mes ordres, avorton, menaça l’homme assis d’une voix grave.

Le servant ouvrit donc la porte et fit signe à deux énormes silhouettes d’entrer. Ils s’exécutèrent et pénétrèrent dans le salon privé du maître des lieux. Le regard qu’ils jetèrent au gobelin en passant l’encouragea à se coller contre le mur dans l’espoir de fusionner avec la pierre. Le faiblard avait devant lui un orc et un barbare, tous les deux monstrueux tant par leur apparence que par leurs actes, ayant chacun de son côté causé la mort et la désolation dans la région depuis plusieurs semaines.

L’orc était particulièrement grand, même pour sa race, était vêtu entièrement d’une armure de cuir souple et avait à sa ceinture suffisamment d’armes blanches pouvoir tuer chaque individu présent dans le château avec un instrument différent. Ses yeux luisaient d’une intelligence malveillante, chose rare et redoutable pour un peau-verte.

Le barbare était bâti dans les mêmes proportions que son nouveau camarade, mais était pourtant beaucoup moins impressionnant. Était-ce dû à ses longs cheveux blonds platines, au fait qu’il n’était vêtu que d’un slip rose bonbon, à son tatouage en forme de cœur sur le biceps droit, à son regard lubrique ou à son rouge à lèvre à paillettes ? Nul n’aurait su le dire.

– Messieurs, bienvenue dans mon humble demeure, les accueillit le riche. Mon nom est Rektas Corruptihn.

– Vous, beau gosse ! S’exclama le barbare. Quand taper ?

– .. passons directement à l’ordre de mission alors. J’ai besoin que vous deux fassiez équipe pour me ramener une femme tout à fait atypique.

– Comme les insectes ? Demanda la brute en slip.

– .. Non, en réalité il s’agit d’une elfe qui a subi une malédiction. Elle est à-moitié grenouille.

– On va pas aller sauver une elfe, vous êtes fou ! S’étrangla l’orc.

– Je vous donnerai quinze-mille pièces d’or, assura Rektas.

– On signe où ?

Après avoir fait semblant de farfouiller dans ses papiers, le commanditaire sortit un contrat et une plume et fit apposer leur marque à ses deux mercenaires. L’orc y dessina une tête de mort cornue et le barbare une scène que nous ne relaterons pas ici, dans un objectif de bienséance.

Alors qu’ils allaient quitter la salle et que le barbare commençait à séduire son nouveau partenaire, ce dernier se retourna.

– Au fait, on la trouve où la gonzesse ?

– Dans le futur, bonne chance !

Plus tard dans la soirée, le duo de choc se retrouvait dans le coin d’une taverne, réfléchissant à comment ils allaient bien pouvoir accomplir leur mission.

– Tu sais Grunk, commença le moins virile des deux bourrins, les elfes, c’est comme les bouteilles d’huile !

– Hmm ? Qu’est ce que tu dis Camille ? Interrogea le peau-verte.

– Bah, c’est petit, jaune, ça glisse et ça se mange juste en accompagnement.

– Vu comme ça… »

Suite à cet échange, le barbare, sans doute par dépit, enchaîna les verres d’alcool fort et fut rapidement incapable d’apporter quoi que ce soit à la réflexion, si tant est qu’il ait pu y participer dans son état normal. À côté, l’orc carburait à la bière sans toutefois en abuser, tout en jouant aux échecs avec tous ceux qui acceptaient de faire une partie contre lui. C’était sa propre façon de se détendre et de faire marcher son cerveau à son maximum. Les adversaires défilèrent sans qu’aucun ne parvienne à opposer de réelle difficulté à la brute jusque tard dans la nuit. Alors qu’il allait remballer son jeu et partir se coucher, le peau-verte entendit la clochette de la porte d’entrée résonner et un homme entra. Il était tout à fait singulier, habillé d’une sorte de longue tunique blanche et ses longs cheveux blancs se dressant de chaque côté de sa tête, ce qui lui donnait un air un peu fou… ce qui était parfaitement raccord avec ses yeux exorbités et ses paroles.

– 2,21 GigoWatts ?! MOOOON DIEU !

– .. Bonjour, c’est pour quoi ? Interrogea le tenancier.
Marty ? Nous allons te renvoyer dans le futur !

– Le futur, avez-vous dit ? Demanda l’orc, soudain intéressé.

– Eh oui !

– J’ai besoin d’y faire un tour, pourriez-vous m’y aider ?

– Hmoui d’accord, de toute façon ma machine reste un peu… expérimentale, j’ai bien besoin de sujets de laboratoire, réfléchit le vieux fou. Je vous engage !

– Excellent, quand partons-nous ?

– Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne ! Garantit le scientifique. Mais j’ai besoin de vous poser quelques questions.

– Allez-y, grogna le peau-verte.

– Affirmez-vous être prêt à faire face à une réaction nucléaire et vous engagez-vous à respecter le matériel dans toutes circonstances ?

– .. Oui…

– Et comptez-vous draguer votre mère ?

– Quoi ?! Mais…Non enfin !

– Parfait, à demain voyageur à l’hygiène douteuse ! »

Le patron, médusé, récurait le même verre depuis dix minutes. Il ne s’en aperçut qu’une fois que les deux interlocuteurs s’en furent partis et décida que demain, il poserait un congé maladie. Sa tête lui jouait des tours, il en était sûr.

Le lendemain matin, alors que le soleil commençait à pointer le bout de ses rayons à l’horizon, les deux guerriers étaient déjà debout devant la grande ferme du vieux fou. Ils attendirent plusieurs minutes que celui-ci sorte la fameuse machine à voyager dans le temps de sa grange et, quand il y parvint, ils constatèrent qu’il s’agissait d’un étrange véhicule tiré par deux chevaux.

– Voilà pour vous les gars ! Vous montez sur la calèche -c’est le nom que j’ai donné à l’engin-, vous pensez très fort à ce que vous voulez atteindre et vous réapparaitrez à cet endroit. Enfin j’espère.

– Et il n’y a aucune condition ? Demanda Grunk.

– Bah si, faut que vous rouliez assez vite quand même.

– Et ce truc là, c’est quoi ?

– Une soupape de moteur !

– Et ça sert à quoi ?

– Quitte à voyager dans le temps, autant que ça ait de la gueule !

– Ouais enfin là… l’esthétique est… subversive quoi, commenta Camille.

– Pas de discussions ! S’énerva le scientifique. Montez et partez ! »

Il poussa un peu les deux brutes de ses bras maigrelets qui acceptèrent de monter sur la calèche, puis leur souhaita bonne chance. Il se dit alors qu’il avait oublié de parler des conséquences de leurs actions sur l’équilibre temporel. Tant pis.

Les deux héros s’en furent alors sur la calèche et attendirent de voir une descente pour amorcer leur voyage temporel. Lorsque la pente fut adéquat, ils lancèrent les chevaux à pleine vitesse puis fermèrent les yeux en criant « BASTON ! ».

Ils entendirent un étrange bruit de succion puis réapparurent au milieu d’une taverne.

– Putain Camille, qu’est ce que t’as foutu ?!

– J’avais soif.

– C’est malin…

– Mais j’ai perdu ma sandale, c’est pas marrant ! Mon vernis risque de partir maintenant !

– Comment ça se fait ? S’étonna Grunk.

– Sais pas. J’crois qu’elle s’est barrée quand on s’est téléportés. »

Ils observèrent alors les alentours et s’aperçurent qu’ils avaient sans doute changé d’époque. Les hommes présents dans le bar, qui ne s’étaient pas du tout aperçus de l’apparition des deux monstres, étaient habillés de grandes bottes avec une clochette pointue, de chemises à carreaux, de grands chapeaux et de ceintures de cuir. Alors qu’ils allaient commander à boire, trois hommes dont le bas du visage était couvert par un foulard entrèrent dans le saloon en brandissant d’étranges bâtons de fer et hélèrent le patron.

– Haut les mains tout le monde ! Bob, envoie la caisse ou on canarde !

– Tu crois qu’il va nous donner du canard ? Demanda Camille en murmurant.

– Tagueule, répondit Grunk sur le même ton. »

Pendant ce temps, le tenancier du bar, tremblant des genoux, apporta un coffre aux bandits et repartit se cacher derrière son bar.

– Allez gamin, dit le plus grand des vilains au plus jeune. On va attaquer la banque, pendant ce temps on te laisse nettoyer ici. Fais toi plaisir, j’en veux plus un qui bouge quand on revient.

S’ensuivirent des rires gras, puis les deux brigands s’en furent. Le dernier restant, très intimidé de se retrouver tout seul face à tous ces hommes et cherchant encore à comprendre les instructions de son supérieur, empoigna alors son fusil et commença à balayer le sol avec, rouge de timidité.

Sans demander plus d’explications, le barbare gay se leva, empoigna sa hache et, d’un seul coup, enfonça la tête du brigand dans son corps. Il fit alors signe à son camarade de le suivre et, devant une cinquantaine de personnes totalement hagards, Grunk et Camille sortirent de cette étrange taverne. Ils retrouvèrent sans peine les deux criminels restants, à l’intérieur d’une grande maison toute en bois, plutôt grande et dont le panneau d’entrée affichait « Western Bank ».

Choisissant chacun leur cible, l’orc et le barbare entreprirent de traîner les malheureux dehors. Chacun leur tour, ils mirent alors les corps à hauteur d’épaule et frappèrent dedans avec leur hache pour envoyer les cadavres le plus loin possible, inventant par la même occasion le baseball. Grunk l’emporta de peu.

– Faut pas déconner avec l’argent de la binouze ! » S’écria l’orc lorsqu’il envoya le bandit dans les airs.

Puis, sans se soucier des regards que tout le monde leur jetait, ils reprirent leur calèche qui avait atterrie juste devant le saloon et repartirent.

– Cette fois, penses à la bouteille d’huile.. Enfin à l’elfe qu’on doit aller chercher ! Ordonna le peau-verte.

– Ouais ouais… J’espère qu’elle est pas si huile que ça et qu’elle va pas nous glisser entre les doigts.

– Très drôle, se consterna le cerveau du groupe. Concentre-toi maintenant… Allez…. BASTON ! »

Cette fois, ils atterrirent au bon endroit, juste à côté d’une étrange fille dont les pieds et les mains étaient palmés et dont la langue était incroyablement longue et collante. En observant rapidement l’horizon, ils virent qu’ils se trouvaient entre deux bâtiments gigantesques qui crachaient de la fumée. Ils ne cherchèrent pas à comprendre davantage et, après avoir solidement ligoté l’elfe-amphibien à la demande de Camille, ils relancèrent leurs chevaux le plus vite possible. Un « Baston ! » plus loin, ils étaient de nouveau devant Rektas Corruptihn et lui tendirent la créature.

Avant de sortir du salon richement décoré, ils ne prononcèrent qu’une phrase.

– Le futur, c’est de la merde !

Quelques milliers d’années plus tard, dans un vaisseau spatial furtif, un homme aux traits particulièrement sévères faisait les cent pas.

La porte électromagnétique de son bureau s’ouvrit alors et laissa entrer un grand personnage entièrement vêtu de noir et dont le visage était recouvert d’un masque.

– Bonjour Seigneur Valdor, le salua l’homme sévère.

– Bonjour commandant, lui répondit une voix sombre et qui semblait synthétique. Êtes-vous prêts à lancer le rayon de destruction massif sur la planète Terre ?

– Oui, tout est prêt, je n’attends que votre autorisation, confirma-t-il. Je dois vous avouer qu’après l’échec de notre attaque de serpents mutants, je suis impatient de prendre ma revanche sur ces misérables !

– En effet, cette greffe de pattes sur ces reptiles stupides n’était peut-être pas notre meilleure idée d’invasion… Mais cette fois, tous les calculs ont été vérifiés, vous pouvez faire feu ! »

Alors qu’il allait appuyer sur le gros bouton rouge, une sandale apparut dans les airs et vint le percuter de plein fouet. Elle sentait particulièrement fort et était ornée de paillettes.

Perturbé dans son élan, le commandant vacilla un peu et, en tentant de se raccrocher à son bureau, appuya sur le mauvais bouton rouge.

« Auto-destruction du vaisseau dans 3…2…1… »

Alban

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Chapitre 4 : Les retrouvailles des trois créateurs | Élucubrations extravagantes

Commençant à douter du bien-fondé des intentions de son camarade, Junglor Vilmar partit vers le bar pour commander de quoi se sustenter. À peine était-il arrivé à portée du barman qu’il se fit bousculer au niveau du genou et trébucha avant de se rattraper maladroitement. Il entendit quelques rires dans l’assistance, ce qui l’agaça d’autant plus. En baissant les yeux il vit un hobbit dont les habits de magiciens ajoutaient une touche de ridicule au personnage déjà peu effrayant. Le semi-homme visiblement très pressé ne s’excusa même pas et fit de son mieux pour attirer l’attention du barman en claquant dans ses mains et en l’interpellant.

« Mais… Anthony… c’est toi ?!
– La ferme, JE VEUX MON PÂTÉ !!
– Bien le bonjour, petit homme, intervint le tavernier. Qu’est ce que ce sera pour vous ?
– Hey mais c’est moi, Tom !
– Ouais ouais, on lui dira. Je veux du pâté ! Mettez-moi… dix tranches de pain pour tartiner et un cruchon de bière. De deux litres, bien sûr.
– Très bien ! Ça vous fera huit pièces d’or !
– Tiens, voilà tes pièces. À moi la boustifaille !
– Et… et moi alors ? Se plaignit Tom. Tu me reconnais pas ?
– Roh, il est agaçant ce barde. OOOOH !! Mais c’est Jérémy là-bas !! Comment ça va mon petit… ?!
– Thyoran. Eh bé, ça va. Comme on dit chez nous, une bière à la main, tout va bien ! Même si ça manque de poivre…
– Ah bah c’est parfait, je suis pas le seul à m’être retrouvé dans ce jeu bizarre !
– Et moi… ? Tenta Tom.
– Ouais ouais. Par contre à cause de toi, j’ai pas pu prendre le nain ! T’es chiant !
– Haha, désolé, fallait être le plus rapide. En plus t’es un hobbit, tu vas être obligé d’être pote avec les elfes !
Oh nooooooon… »

Désespéré, Junglor Vilmar était parti jouer dans un coin de l’auberge un air triste et mélancolique. Les clients de la taverne venant là en priorité pour boire et rigoler, le barde ne récolta, ce soir-là, aucune pièce. Le patron (qui avait des origines naines) lui factura ses achats à vingt-huit pour-cent plus cher, sous prétexte qu’il faisait fuir la clientèle avec ses « musiques de gonzesses ».

« Bon alors, comment ça va ? Demanda le nain à son ami encore plus petit que lui.
– Bah en dehors du fait qu’on soit enfermé dans un genre d’univers parallèle ou notre vie est un jeu de rôle… j’ai eu mon pâté donc ça va.
– Haha, je vois. En tout cas… Cette bière, elle est bonne ! »

Il éructa bruyamment pour appuyer son propos.

« Ouf, murmura-t-il au hobbit, d’habitude je rote pas, j’avais peur de le rataaaaaaïïeuh ! Mais qu’est ce qui vous prend ?!
– Bah c’est la règle ici, répondit le demi-elfe qui lui avait mis un coup de poing dans le nez. La taverne des Rots-Gnons. Si tu fais un rot, tu te prends un gnon.
– C’est n’importe quoi… »

Alban

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Les saisons | La chronique picturale !

Aujourd’hui, une nouvelle d’une transcendance absolument merveilleuse. Au sens propre, puisque nous accueillons dans nos rangs notre jolie brune préférée ! (Prends ça coco.)

Leila

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La bouteille devint une légende… | Les ustensiles lucides #4

Et la légende devint un mythe…

Faible est la bouteille qui ne sait chevaucher ni peur, ni chameau. Faible est la bouteille qui ne peut devenir pirate

Moi, John Smith, vais aujourd’hui vous parler d’une phrase célèbre qui traversa de nombreux âges et qui marqua l’histoire. Malgré tout, sa signification reste un mystère pour beaucoup, enfin surtout pour moi. Mais voilà que de nombreux artistes l’ont illustrée plus ou moins bien. Ils sont au nombre de trois :

;

Coraline la boîte de sardine vécut de près cette histoire. En effet elle était à bord du navire de la légende car l’équipage avait une fâcheuse tendance à se nourrir exclusivement de poissons et de clémentines.

Coraline la boîte de sardine

Patsy le cookie passait par là et pensa qu’elle se devait de retranscrire ce pan de l’histoire pour les générations futures. Ce moment était, selon elle, un tournant crucial dans l’histoire de la piraterie.

Patsy le cookie

Rémi le radis, quant à lui, lui entendit nombre de récits à propos de cette légende et décida de l’interpréter. En plus de cet acte d’une grande importance pour l’histoire, il avoua plusieurs fois que c’était car, je cite : « C’était rigolo à faire ».

Rémi le radis

Par Alban le cure-dent

“Faible est la bouteille qui ne sait chevaucher ni peur, ni chameau. Faible est la bouteille qui ne peut devenir pirate”

« Ouais, allez-y Frodum !

  • Vous allez gagner !!
  • Vous êtes la plus virile des bouteilles de rhum ! »

Exténué, Frodum entendait les encouragements de son équipage comme une noix de coco entend le mugissement des vagues sur la plage d’une île déserte. Il reconnaissait la voix de Samy la bougie, qui restait bien à l’abri du vent, d’Aranone l’hexagone, toujours bien carré sur ses principes, et d’Aile-Rond, son fidèle second. Cela faisait des heures qu’il tenait en équilibre sur Sauro le chameau, exécutant un véritable rodéo. Il avait mis sa vie en jeu dans ce défi contre le Capitaine Lemolas, la bouteille de vin dégueulasse, mais celui qui gagnait remportait le navire de son adversaire pour l’intégrer dans sa propre flotte -bien que personne n’en boive-. Il sentait la douleur parcourir chaque fibre de verre de son être, il sentait son liquide vital tourner au vinaigre… La chute serait fatale, il le savait, et il tenait. La peur et son ivresse permanente seules le maintenaient sur la bosse de Sauro.

Il fallut attendre exactement trois heures, quarante-et-une minutes, dix-huit secondes et cinq tours de retourneur de temps pour que le défi s’achève enfin, lorsque Frodum assista du coin du bouchon à la chute de l’immonde Lemolas.

On vint chercher le vainqueur, Aile-Rond l’aida à se relever puis le noble capitaine le remercia, se redressa et regarda son équipage, du haut de toute sa prestance.

« Mes amis, aujourd’hui aura marqué la mort d’un tyran, d’un criminel. Lorsque  vous devrez choisir entre le bien et la facilité, je vous demanderai de retenir ceci. Faible est la bouteille qui ne sait chevaucher ni peur, ni chameau. Faible est la bouteille qui ne peut devenir pirate !

  • HOURRA ! Vive le Capitaine Frodum ! »

Note de l’auteur : Les paroles du pirate émurent tant son équipage que ce jour-là, Gandable le Sable tomba pour revenir sous la forme de Gandou la Boue.

C’est donc ainsi que fut nourrie la légende autour de l’énigme qu’est cette phrase.

Patsy, Alban, Tom, Coraline, Rémi, Jeremy

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Chapitre 3 : Car tout commence à la taverne | Élucubrations extravagantes

Tom réapparut dans un petit village médiéval. La rue était pavée et de chaque côté se dressaient plusieurs bâtiments en pierre au toit de chaume. Il accusa le choc, reprit ses esprits et observa plus en détail ce nouvel environnement. Toutes les bâtisses qu’il pouvait voir semblaient être de simples maisons, sauf celle juste en face de lui. Une pancarte sur la porte indiquait « Taverne des Rots-Gnons ».

De plus en plus intéressé par ce nouvel univers, Junglor Vilmar fit un pas en avant et s’arrêta à nouveau. Quelque chose de bizarre le gênait au niveau de son pied… une botte pointue était apparue à la place de ses espadrilles ! Il observa alors le reste de son corps et s’aperçut que tous ses vêtements avaient changé. Une tunique violette et orange et un pantalon troué marron avaient remplacé son pyjama Star Wars. Il avait également un chapeau bleu à grelots, un luth qu’il avait accroché en bandoulière et un sac à dos.

Conscient de sa nouvelle position et même plutôt content, il entra dans la taverne à la recherche d’informations et surtout de rafraîchissements.

« Hola patron ! Fit-il d’une voix forte, grattant la corde de son instrument. Offre-moi une bière et je te garantis que tu vendras plus de boissons en une soirée que tu ne l’aurais fait en une semaine !
– Voyons d’abord ce que tu vaux, jeun…
– Tooom ! C’est vraiment toi ? S’écria une voix dans le fond de la salle.
– Hum, mais non voyons, tenta-t-il de rattraper le manque de rôle-play. Je suis Junglor Vilmar, barde reconnu de…
– Roh mais arrête, j’ai bien vu que c’était toi ! C’est moi, Jeremy ! »

Décontenancé, il regarda partout autour de lui mais ne vit pas son ami.

« En bas, connard. »

Il baissa les yeux et vit alors un ingénieur nain qui arborait actuellement un grand sourire, une bière à la main.

« Jeremy ? C’est toi ?
– Eh ouais. Enfin ici, c’est Thyoran !
– Mais c’est bizarre, tu n’as pas la même tête que d’habitude !
– Bah ouais, c’est parce que je suis un nain, du coup j’ai changé mon apparence pour y ressembler ! Ma vraie tête n’allait pas du tout avec ma race !
– Mais j’ai pas eu ça moi…
– C’est parce que t’es un humain, du coup ça ne t’est pas proposé de base. Fallait demander à la voix, t’aurais pu.
– Ah, c’est con… Eh, mais j’y pense, c’est toi qui a pris le nain ! Enfoiré !
– Bah quoi ? Ça me surprend que t’aies pas fait pareil d’ailleurs.
– J’ai essayé mais je n’ai pas pu, la voix bizarre m’a dit que tu avais déjà pris cette race et que je pouvais pas faire pareil…
– Ah meeerde. Bon, tu sais ce qu’on glande ici ?
– Bah… toi tu bois de la bière et moi je tente de faire survivre le rôle-play. Sinon je ne sais pas pourquoi on est rentrés dans un jeu sans aucune raison ni avertissements.
– Ah meeerde.
– Comme tu dis… J’imagine qu’on va devoir commencer à s’habituer à tout ça, je sais même pas si on pourra ressortir un jour !
– T’as raison, d’ailleurs j’ai déjà commencé à me mettre dans la peau du personnage ! Tu veux une bière ?
– Volontiers.
– Bah tu te la payeras toi-même hein. Rôle-play mon vieux. »

Alban

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Il était plusieurs fois… | Court-métrage

Bienvenue dans un monde absurde !

On y entre par un livre, on y porte des capes rouges comme presque toutes les pommes qui y sont mangées, appréciées et pas toujours épluchées. Enfin, on y meurt aussi sereinement que logiquement. Quoi de mieux que se laisser tomber dans l’herbe en écoutant le bruit élégant, simple et natureld’un criquet sauvage ? De parcourir monts et merveilles pour voir le Conseil Du Royaume à l’oeuvre dans son efficacité la plus totale ? De venir à la rencontre d’une population simple et censée  ?

Ceci est mon deuxième court métrage, réalisé à l’occasion du Bac avec tous les problèmes techniques qui vont avec. Mais aussi avec des amis que je ne remercierai jamais assez pour leur patience, leur jeu crédible (même avec une hache dans un lieu public), leur portage de capes toujours im-pe-cca-ble, leur appétit, leur manque de sommeil, leur filmage de plantesintéressantes, leur respect du script même quand la réalisatrice ne le veut pas. Finalement, pour leur investissement.

Attention : certaines scènes ont été tournées par un individu à côte fêlée à cause d’un éternuement violent. -Je vous laisse deviner qui c’est-

Patsy

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Chapitre 2 : L’appel du pâté | Élucubrations extravagantes

« Bon sang de bordel, qu’est ce que c’est que ce bitzouf en cuir de yack à poils longs ?! S’exclama Anthony.
– Salutations joueur.
– Ouais, salut. J’peux savoir ce que je fous là ?
– Veuillez choisir par commande vocale votre pseudonyme.
– Mais…Mais… Quoiiiiiiiii ?!?!
– Votre choix a bien été enregistré.. Vous serez donc le joueur Mémé Koua.
– Mais nooon ! Je comprends rien ! Bon, mon pseudo c’est Kazutho.
– Votre choix a bien été enregistré. Vous serez donc le joueur Kazutho.
– Et maintenant on m’explique ? J’allais tranquillement dans la cuisine pour.. euh… boire un coup d’eau, et paf tout blanc ? C’est n’importe quoi !
– Veuillez à présent choisir votre race parmi celles proposées. »

Anthony était tellement énervé de ne pas avoir pu atteindre le boite de pâté en croûte à cause de ce stupide flash blanc qu’il était à peine surpris par ce qui lui arrivait. Son esprit était encore entièrement dédie au pâté et il ne se rendait pas vraiment compte de ce qui se passait autour de lui. Il pensait simplement être aveuglé et répondait machinalement.

« Bah, nain.
– Impossible. Cette race a déjà été choisie par le joueur Thyoran. Veuillez choisir votre race parmi celles proposées.
– Et j’peux même pas choisir ma race ? C’est vraiment à en devenir gaga !
– Avez-vous choisi la race naga ?
– Non ! Et en plus d’être con, il est sourd…
– Ceci est l’étape des choix de race. Vous ne pouvez pas sélectionner troubadour.
– … Ok, je choisis la race hobbit ! Maintenant, donnez moi mon pâté.
– Votre choix a bien été enregistré. Veuillez à présent choisir votre classe parmi celles proposées.
– Ma classe ? Fit-il, surpris. Elle est aussi énorme que ma…
– Vous avez déjà choisi la race hobbit. Veuillez à présent choisir votre classe parmi celles proposées.
– Même pas d’humour… Je serai un invocateur alors, comme ça je pourrai m’invoquer des sandwichs. Pour un semi-homme, c’est rôle-play.
– Votre choix a bien été enregistré. Vous allez désormais pouvoir jouer à Sylve-Heure.
– Et avant j’peux pas avoir quelques renseignements ? Genre qui vous êtes, quel est le jeu dont vous me parlez, pourquoi y’a toute cette lumière ?
– Je suis l’intelligence artificielle…
– Ça c’est sûr, même vachement artificielle…
– … s’occupant des inscriptions des quatre joueurs de Sylve-Heure. Vous êtes actuellement dans le monde de Oups.
– C’est quoi ce nom ? On dirait que vous vous êtes plantés en trouvant le nom de votre monde…
– Oups signifie : Outre-monde Ubiquitaire à Puissance Situationnelle.
– Donc je suis mort ?
– NON ! Fit la voix qui, pour la première fois, exprimait un sentiment, en l’occurence de la colère. C’est un AUTRE monde, c’était une faute de frappe ! Ça arrive à tout le monde !
– Ça va, faut pas s’énerver… Mais ça explique pas ce que c’est. Pour un jeu, ça me semble vachement réel quand même !
– Bonne chance joueur Kazutho. »

Alban

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La revanche de la volaille | Les Histoires Artistichaotiques

Le texte qui suit est le premier opus d’un nouveau concept révolutionnaire ! Tom et Alban, écrivains émérites, ont décidé de partager leur talent et de produire une histoire à deux, écrivant une phrase chacun leur tour. Voici leur premier chef-d’oeuvre, la revanche de la volaille !

Il était une fois une poule, mais pas n’importe quelle poule. En effet, sa dentition proéminente la forçait à mal prononcer les “s”, autrement dit, à zozoter. Cela peut paraître anodin, mais cette spécificité morphologique lui valait d’être reconnu parmi la communauté des gallinacés. Les scientifiques de la basse-cour étaient particulièrement strictes quant à ceux qu’ils acceptaient en tant que tel, or il était admis depuis de longues années que les défauts de prononciation étaient signes d’intelligence supérieure. Ce qui était en général le cas. Mais revenons à nos moutons, enfin à nos poules, et laissez moi vous raconter comment John changea la face du monde.

C’était un vendredi matin. Le soleil était pluvieux, l’air était embrumé et les nuages étaient maussades. Ces crumbles mal dégarnis n’avaient aucune idée de ce qui allait se produire ce jour-là. Certes ils se doutaient que le temps allait probablement changer, mais rien, rien ne pouvait plus les désappointer que ce qui arrivait à l’horizon, la silhouette se découpant sur le lever du soleil. L’ombre qu’elle faisait planer sur la région de John était gigantesque, tel un vaisseau neptunien paré à l’attaque. C’est à ce moment-là que notre héros au sage bec arriva fièrement, héroïquement, et se positionna tel un mur protecteur entre les crumbles et la menace grandissante.

Les plumes brillant de courage face au danger, il sortit son calendrier et constata que sa terrible intuition se révélait être vraie. Ce qu’il avait toujours redouté depuis qu’il était jeune poussin était arrivé, son funeste destin venait à sa rencontre. Sa paraskevidékatriaphobie n’avait pas été illusoire, son pire ennemi, son nemesis apparaissait finalement devant lui en ce terrible jour du vendredi 13 Fructidor. Malgré cette frayeur qui l’envahissait peu à peu, John savait qu’il ne devait pas céder, il devait tenir pour tout ce qui lui était cher sur cette bonne terre. C’est pour cette raison qu’il se dressa fièrement devant cette silhouette mystérieuse et entama la discussion.

– Toi… Ze t’ai attendu depuis sce fameux zour… Tu n’as zamais quitté mes pensées, et enfin te voilà de retour, prêt à affronter ton desstin.

A cette menace la silhouette se rapprocha si bien que l’ on pouvait enfin discerner ses traits maléfiques. Ce n’était autre que Margaret !

Cette chouette, au bec fin et aiguisé comme la paroi d’une cacahuète particulièrement coriace, au buste fier sur lequel transparaissait un étrange médaillon, au pelage frémissant dans la brise telles des plumes de papillon, fixa John droit dans les yeux avant de répondre à son injonction.

– John, John, John… Le temps a passé mais tu n’as pas changé… J’avais pourtant espéré que tu grandisse mais on dirait que tu ne me laisses plus le choix désormais.

– Alors laissse les autres en dehors de sça et affrontons-nous. Je ssaurai venzer mes frères. Oeil pour oeil, bec pour bec.

– Aujourd’hui John sonne le glas de ta défaite. Nul ne m’a jamais terrassé au gobage de flambies ! Mouah ah ahahahah hah aha, s’esclaffa Margaret d’un air maléfique.

– La dernière fois, tu m’as scertes vaincu lorssque ma dent ss’est courbée sur le rebord de l’asssiette… Mais auzourd’hui, ze me ssuis préparé et depuis tout sce temps, z’attends avec impatscience l’heure de ma venzeansce ! Bats-toi pour ton honneur, Margaret !

La chouette effectua donc un bond en avant et, d’un geste de l’aile, fit apparaître face à eux deux assiettes, ornées de petites crevettes ne se trouvant qu’en haute mer les soirs d’automne et de feuilles d’érable. Deux sublimes flans mous nappés de caramel scintillant sous la voûte céleste se trouvaient à l’exact épicentre de chaque récipient de céramique, se balançant au rythme du destin. John avança vers ce défi d’un pas solennel et, regardant dans le blanc des yeux de son adversaire, se prépara au gobage.

Les croupions se dressèrent vers le ciel tandis que les têtes des deux combattants fondaient à une vitesse vertigineuse vers leur objectif. Les crumbles hurlaient des encouragements à l’intention de ces majestueux volatiles, ce qui renforçait non négligeablement la palpable tension flottant dans l’air ambiant.

Alors que le bec de John fendait les airs avec grâce et précision vers le délicieux caramel, ses pensées étaient tournées vers sa famille qui avait dû subir les répercussions de son précédent échec. Jamais il ne se l’était pardonné. Jamais il n’oublierait. Jamais il ne faillirait une seconde fois.

Pendant ce temps, non loin d’un ranch isolé, Guyome s’abreuvait avec plaisir de l’eau du puits de son oncle. La soirée était douce et fraîche, comme il les aimait. En écoutant bien, il réussissait même à entendre quelques oiseaux de passage. La vie était belle.

Margaret, sûre d’elle, plongeait vers le délicieux dessert quand son regard s’attarda sur le mouvement incroyable de son opposant. Elle n’en croyait pas ses yeux, était-il vraiment le même oiseau qu’elle avait déjà vaincu ? Plus rien n’était certain, cette façon de fondre ainsi sur le flan ne pouvait être réelle. C’était sûrement une ruse, un fin stratagème visant à la décontenancer. Mais… Non, c’était trop parfait. La chouette reconnaissait cette courbe que son corps décrivait, c’était celle longuement explicitée dans les plus vieux ouvrages gallinacéens. Il avait maîtrisé la Trajectoire parfaite.

C’est à ce moment que Margaret réalisa enfin qu’elle n’aurait pas ses chances face au détenteur de la Trajectoire. Stupéfaite, elle ne put rectifier son mouvement qui s’acheva au beau milieu des crevettes, maculant ainsi son plumage d’éclats de porcelaine.

John, victorieux, releva son bec encore suintant du caramel attestant de son triomphe. L’équilibre avait finalement été rétabli, sa dette avait été payée. La foule l’accueillit tel un véritable héros, clamant en chœur son nom qui résonna dans toute la région, jusqu’à l’éternité.

Tom & Alban

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Chapitre 1 : L’éveil de Tom | Élucubrations extravagantes

Voici l’aventure incroyable des plus grands héros du monde de Oups : les Chronoscopeurs.

Perdus dans un monde de fantasy, une nouvelle destinée s’ouvre à eux.

Chantez à tue-tête les rimes de Junglor Vilmar le barde, cherchez à retrouver avec Kazutho l’invocateur la boîte de pâté perdue, partagez les efforts de Thyoran le nain pour donner un sens à tout ceci, craignez l’attitude psychopathe d’Hel’ Ygort l’assassin, constatez la… gentillesse à toute épreuve de Powerpupuce la nymphe, tentez de repérer Saurus le ninja, laissez-vous surprendre par Naylhöw la seule elfe intelligente du continent et admirez la voix virile de Sigurd le demi-elfe.

« J’vous ai déjà dit de pas allumer la lumière pour me réveiller, ça fait mal à mes pauvres yeux ! » Râla Tom.

Lorsqu’il jugea que l’intensité de la luminosité ne risquait plus d’abîmer ses globes oculaires, il releva doucement ses paupières. Quelle ne fut pas sa surprise en ne voyant pas sa chambre dans son champ de vision, mais une salle carrée entièrement blanche. La pièce semblait produire sa propre lumière, illuminant Tom d’une douce nuance nacrée sans toutefois l’aveugler.

« Bah voilà, bravo ! Ironisa-t-il. Trop de lumière au réveil, maintenant je suis aveugle. Beau boulot ! Et on appelle ça des parents responsables. »

Son monologue fut coupé court par une voix robotique féminine qui semblait, elle aussi, émaner de la salle lumineuse.

« Salutations, joueur.
– … Euh… Tagazok ?
– Veuillez choisir par commande vocale votre pseudonyme.
– C’est quoi cette connerie ? Maman, c’est pas drôle.
– Votre nom dépasse le nombre maximal de caractères. Veuillez réessayer.
– Euh… Bah… T…
– Votre choix a bien été enregistré.. Vous serez donc le joueur Eubaté.
– Nooooooooon ! Annulation !!
– Annulation validée. Veuillez choisir par commande vocale votre pseudonyme.
– … Junglor Vilmar !
– Votre choix a bien été enregistré.. Vous serez donc le joueur Junglor Vilmar.
– Ouaip.
– Veuillez à présent choisir votre race parmi celles proposées. »

Le jeune homme aux cheveux longs vit apparaître devant lui un petit rectangle où il était écrit « Elfe sylvain ». À côté se trouvait une petite flèche pointant vers le bas. Tom s’aperçut qu’il avait la capacité de bouger dans cet univers étrange -il n’avait même pas pensé à essayer tant il était choqué par ce qui lui arrivait- et déplaça son doigt jusqu’à la petite flèche. Lorsqu’il entra en contact avec, des dizaines de rectangles apparurent sous le premier, chacun contenant le nom d’une race.

« Je choisis la race des nains ! Affirma Junglor Vilmar d’un air fier. Héhé.
Impossible. Cette race a déjà été choisie par le joueur Thyoran. Veuillez choisir votre race parmi celles proposées.
Oh nooon ! Bon alors… humain, ça ira.
Votre choix a bien été enregistré.. Veuillez à présent choisir votre classe parmi celles proposées. »

Les mêmes rectangles se déroulèrent devant lui, cette fois chacun indiquant un nom de classe.

« Y’a beaucoup de choix ! Alors disons…
– Avez-vous choisi la classe Garde des Bisons ?
– Non ! Je choisis barde, voilà.
– Votre choix a bien été enregistré. Vous allez désormais pouvoir jouer à Sylve-Heure.
– ATTENDEEEEEEZ !!! s’écria Tom. C’est quoi cet endroit ? Qu’est ce que je fous là ?
– Vous êtes actuellement dans le monde de Oups.
– Oups ?! C’est quoi ?
– Outre-monde Ubiquitaire à Puissance Situationnelle.
– Ah… Donc je suis mort !
– Non.
– Pourtant vous avez parlé d’outre-monde et ça, c’est quand on est morts !
– C’est une faute de frappe. Ceci est un autre monde et pas l’outre-monde.
– Ah bah bravo. Et pourquoi j’me retrouve là comme un con ?
– Bonne chance joueur Junglor Vilmar. »

Et ce fut le noir complet.

Alban

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Voilà du changement !

Bonjour et bienvenue sur le Chronoscope ! Aujourd’hui vient un grand changement pour nous, l’équipe s’agrandit !

Désormais, nous ne serons plus trois mais huit !

Alors voilà les spécimens :

Jeremy est grand, brun, mal rasé, aime le café et les nains, se nourrit de raviolis.

Anthony est petit, un peu blondinet, mal rasé, aime aussi le café. C’est le spécialiste de Star Wars du groupe.

Tom est petit (moins qu’Anthony quand même), aimerait être mal rasé et aime le café tout autant que les pizzas.

Alban, emmerdeur invétéré mais dont l’agilité à la plume n’est pas négligeable.

Guillaume. Il est polyvalent et doté d’une voix virile.

Coraline est une illustratrice et a bien d’autres qualités, dont la capacité de faire un excellent tiramisu !

Patsy est, quant à elle, dessinatrice le jour, et écrivaine la nuit, comme un héraut caché aux yeux du monde.

Rémi est un homme sachant user du crayon autant que de la guitare. Certains prétendent qu’il serait même capable de faire du disco…

Avec cette nouvelle équipe parfaitement crousti-cieuse, préparez-vous à bien plus que ce que vous avez vu jusqu’ici !

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